Occasion paillarde et frayeur infondée.

La nuit était tombée sur la forêt, une chouette se posait de branche en branche en hululant comme pour signaler sa présence à l’ombre qu’elle suivait…

De petites brindilles tombées des arbres se cassaient sous des pas qui se faisaient pressant. L’ombre semblait vouloir échapper à quelque chose. Sa trajectoire se faisait aléatoire, perdue au milieu de tout ces troncs qui se ressemblaient. A quoi bon fuir dans ce cas, si être perdu implique d’être à la merci de son persécuteur ?

Seule la lune était là pour l’éclairer sur son chemin, ce qui donna à Zelielle le courage de continuer son échappée nocturne.

Cette femme ne laissait pourtant jamais personne la dérouter, mais cette fois-ci toutes ses angoisses étaient remontées en elle. Cette chose qui la poursuivait pouvait véritablement s’apparenter à la pelle qui vient recouvrir votre cercueil de terre.

La forêt prenait fin, ses pas venaient de la guider à l’entrée d’une antre qui semblait faire nid au pied d’une montagne. La femme s’y engouffra tout en espérant ne pas s’être jeter dans la gueule du loup. Elle s’agrippa à une porte gravée d’un imposant dessin indescriptible par le manque de lumière. Elle remercia les dieux, ce n’était pas le repère de son ennemi, ce dernier ne savait pas ouvrir les portes...

Elle se mit tout d’abord en chasse d’ouvrir par elle-même la porte mais elle semblait être verrouillée. Avec tout l’espoir qui l’a faisait survivre cette nuit là elle pria à nouveau les dieux qu’une présence habite ce lieu et l’y invite à venir s’y réfugier.

Tapant frénétiquement la porte de son poing elle se m’y à hurler comme une hystérique capable de réveiller un ours en hibernation :

- S’il vous plaît aidez-moi !!! Ouvrez-moi je vous en supplie, une ignoble chouette me pourchasse !! J’ai peur des chouettes !